Une formation à La Cité : un parcours qui mène à l’emploi
Innovation étudiante : quand la créativité rencontre la technologie au GÉNIElab
Le parcours de Benjamin Levesque-Staes, étudiant au programme de Technologie du génie mécanique au Collège La Cité, incarne parfaitement la mission du GÉNIElab : offrir un environnement où la curiosité, l’expérimentation et l’innovation se rencontrent pour donner vie à des projets concrets et porteurs de sens.
Le parcours de Benjamin Levesque-Staes, étudiant au programme de Technologie du génie mécanique au Collège La Cité, incarne parfaitement la mission du GÉNIElab : offrir un environnement où la curiosité, l’expérimentation et l’innovation se rencontrent pour donner vie à des projets concrets et porteurs de sens.
Tout a commencé par un projet dans le cadre d’un cours, où Benjamin devait produire un assemblage d'impression 3D. Inspiré par un visuel aperçu sur une plateforme de design (Canva), l’étudiant a imaginé une lampe au design unique, entièrement repensée selon ses propres critères esthétiques et fonctionnels. Pour concrétiser sa vision, il a d’abord démonté une lampe existante afin d’en comprendre le fonctionnement, puis il a entrepris de concevoir une version personnalisée, pièce par pièce.
Benjamin s’est alors tourné vers le GÉNIElab pour réaliser son projet. Le centre de recherche appliquée de La Cité, qui est spécialisé dans les domaines du génie informatique (incluant l’intelligence artificielle), du génie mécanique et du génie électronique, met à la disposition de la communauté collégiale un parc d’équipements à la fine pointe et un encadrement technique personnalisé.
Grâce à l’accompagnement de son professeur, David Maurice – également assistant de recherche au GÉNIElab – Benjamin a conçu et imprimé une pièce maîtresse en résine 3D, fruit de plusieurs itérations de conception et de prototypage.
« Avant de me lancer dans ce projet, je possédais déjà une bonne base de connaissances, mais il me manquait les outils concrets pour transformer mes idées en solutions de fabrication efficaces. Le GÉNIElab m’a permis de franchir cette étape. Grâce à ses équipements de pointe et à l’accompagnement technique sur place, j’ai pu expérimenter différents prototypes, optimiser mes conceptions et imprimer une pièce de grande taille avec une technologie que je ne maîtrisais pas auparavant. Cette expérience m’a vraiment permis de repousser les limites de ce que je pensais pouvoir accomplir. »
– Benjamin Levesque-Staes
Ce projet illustre parfaitement l’importance d’un accès concret aux technologies émergentes. En alliant théorie, pratique et innovation, le GÉNIElab permet à la relève de développer des compétences techniques de haut niveau, tout en favorisant la créativité et l’autonomie.
« L’enthousiasme et l’ingéniosité de Benjamin ont transformé un exercice académique en une véritable démarche de création. C’est exactement ce que nous cherchons à encourager au GÉNIElab. »
– David Maurice, professeur et assistant de recherche au GÉNIElab
Ce genre d’initiative est un exemple concret des retombées positives générées par les investissements dans les infrastructures de recherche appliquée et les programmes d’enseignement axés sur l’apprentissage authentique. Le soutien des bailleurs de fonds et partenaires est essentiel pour continuer à offrir à notre communauté collégiale un accès à des environnements d’apprentissage novateurs, où les idées prennent forme et où les talents de demain s’épanouissent.
Lors des dernières cérémonies de remise des diplômes de La Cité, Jessie-Anne Landriault a obtenu son baccalauréat spécialisé en biotechnologie, en plus de s’illustrer au plus haut niveau d’acquisition des compétences Cité qu’elle a développées dans le cadre de son programme et de sa participation aux projets de recherche appliquée.
Au secondaire, Jessie-Anne était passionnée par deux matières : la biologie et le droit. En 2013, elle décide de poursuivre ses études en criminologie à l’Université d’Ottawa toutefois son intérêt pour la biologie reste bien présent. « Je me rappelle souvent ma première visite à La Cité pendant mes études secondaires et durant laquelle j’avais conçu un savon dans le laboratoire de chimie, comme activité d’introduction. Ce souvenir m’a poussée à prendre le risque de reprendre mes études postsecondaires et de soumettre ma demande d’admission pour le programme de biotechnologie », dit-elle avec ardeur.
Après sa première année de baccalauréat à La Cité, Jessie-Anne a été recrutée par le Centre d’accès à la technologie en bio- innovation (CAT-B) en tant que stagiaire en recherche pour œuvrer au développement d’une méthode d’extraction d’antioxydants, en collaboration avec l’entreprise de l’Est de l’Ontario, The Green Beaver Company. Cet apprentissage lui a permis de développer son sens de l’initiative, d’apporter son soutien à plusieurs projets de recherche et de développer ses compétences techniques en biotechnologie.
La finissante Jessie-Anne Landriault
Elle a également collaboré à un projet de recherche portant sur l’optimisation de la mise en culture d’une plante de mousse pour le développement d’une peinture. « Cette expérience m’a appris à persévérer puisque les résultats obtenus n’étaient pas toujours favorables. Ainsi, j’ai dû stimuler ma créativité afin de déployer de nouvelles techniques », témoigne l’étudiante. Par ailleurs, elle a participé au développement d’une méthode d’extraction et de détection des principaux cannabinoïdes dans le cannabis en rédigeant la méthodologie de recherche, une affiche et un article scientifique.
Grâce à son dévouement pour la biotechnologie et à sa capacité à innover, elle a été récemment embauchée comme technicienne en contrôle de qualité chez The Green Beaver Company où son rôle consiste à formuler des produits de santé/beauté et à en contrôler la qualité. Elle se dit très fière de son cheminement.
La Cité est heureuse contribuer au développement des talents étudiants qui viennent enrichir le marché de l’emploi et la société en Ontario.